Les courts séjours stimulent les départs des Français en vacances

 dans études

Vacanciers sur la plage du Rouet Enfants en centre aere. mer Mediterranee, vacances

Source : Les Echos

A près de 66 %, le taux de départ des Français en vacances a été record en 2018. La hausse s’explique par un essor des courts séjours.

2018 se caractérise par un taux de départ des Français de 15 ans et plus record avec un taux avoisinant les 66 % (65,6 % précisément), en progression de quasiment deux points. Cette augmentation tient à l’essor des courts séjours dits « marchands », c’est-à-dire pour lesquels les Français ont délié les cordons de leur bourse. Le taux de départ pour ces séjours de 1 à 3 nuits a en effet bondi de cinq points l’an dernier, à 38 %, soit 3 millions de personnes de plus et un total de 20,6 millions.

Dans un contexte économique plutôt positif, cette envolée s’explique par une offre de transports domestique étoffée et hautement concurrentielle – avec le développement des  cars « Macron » , des TGV à bas prix Ouigo, et du covoiturage – et le recours à Internet qui favorise le départ à la dernière minute. Et le consommateur est d’autant plus en capacité de saisir des opportunités de départs que le court-séjour nécessite par définition un budget moins élevé qu’un long séjour (4 nuits et plus).

Besoin vital

S’il est resté à un niveau élevé, à 40 %, le taux de départ des Français pour ces longs séjours marchands a d’ailleurs baissé d’un point en 2018. Ce repli tient toutefois à divers facteurs déjà évoqués par les opérateurs touristiques et les tour-opérateurs s’agissant des voyages à l’étranger : grèves du printemps à la SNCF et à Air France ; Coupe du monde de football ; météo…

On voit par-là que 2019 pourrait être une toute autre année, d’autant que les Français seraient moins enclins à partir… Selon une étude Raffour Interactif, 53 % d’entre eux seraient ainsi « prêts à sacrifier d’autres dépenses » pour des déplacements de loisirs, un « besoin vital », à comparer à un taux de 55 % il y a un an. Le cabinet, qui a réalisé son enquête de janvier à février, n’explique pas ce repli, de facto observé en plein mouvement des « gilets jaunes ». Pour mémoire, les voyagistes, pour lesquels  2018 a été une année de reprise amplifiée , avaient observé une chute des réservations parallèle au développement du mouvement social.

Par ailleurs, et sans surprise, on constate une nouvelle progression du e-tourisme. Ainsi, 55 % des Français ont réservé tout ou partie de leurs séjours sur Internet en payant en ligne, soit une hausse annuelle de deux points. De même, 79 % des Français préparent aujourd’hui leurs séjours de loisirs sur la toile.

 

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